
VICENÇ BATALLA. Depuis 2009, la compétition officielle du Festival de Cannes n’avait jamais présenté deux films espagnols. Cette année, au Festival de Cannes 2025 (12-24 mai), parmi les 22 films de la plus haute compétition figurent la Catalane Carla Simón avec Romeria et le Galicien Óliver Laxe avec Sirât. Il est intéressant de noter que Simón est allée en Galice pour réaliser son troisième long métrage sur les traces de ses parents biologiques, tandis que Laxe retourne dans son Maroc d’adoption avec un road-movie dans le désert avec Sergi López. Ses vingt autres rivaux vont des déjà célèbres frères Dardenne, Wes Anderson, Richard Linklater, Ari Aster, Jaffar Panahi et Julia Ducournau aux moins connus Oliver Hermanus, Hayakawa Chie, Mascha Schilinski et Bi Gan. Entre les deux, huit autres noms sont en lice pour la très convoitée Palme d’Or. Et dans les autres catégories du Palais des Festivals et des autres sections extérieures, il y a plus d’une centaine de films qui reflètent une fois de plus le monde d’aujourd’hui, avec ses joies et ses nombreux malheurs, dont la liste figure à la fin de cet article.
Lors de l’édition 2009, la Catalane Isabel Coixet avec Carte des sons of Tokyo, également avec Sergi López, et le natif de La Mancha Pedro Almodóvar avec Etreintes brisées, ont concouru pour cette Palme d’Or. Quinze ans ont passé et une nouvelle génération de cinéastes espagnols se retrouve à nouveau sur la dernière marche de la sélection car, comme nous l’a expliqué le délégué général de l’événement, Thierry Frémaux, « ce sont aussi des enfants de Cannes ». Tous deux ont grandi d’une manière ou d’une autre dans les différentes structures du festival. Simón, 38 ans, a porté l’un de ses projets en 2014 à la Cinéfondation, qui accompagne les jeunes cinéastes. Laxe, 43 ans, s’est fait connaître à la Quinzaine des réalisateurs de Cannes en 2010 avec Vous êtes tous des capitaines, tourné à Tanger. À cette occasion, il a remporté le prix de la critique internationale Fipresci et, lorsqu’il est revenu en 2016 à la Semaine de la critique avec Mimosas, tourné dans l’Atlas, il a remporté le Grand Prix.

Simón, après l’excellent accueil réservé à Été 1993 (2017 ; Meilleur Opera Prima à la Berlinale et Biznaga d’or à Malaga), elle s’est consacrée avec l’Ours d’or à la même Berlinale en 2022 avec Nos soleils. Aujourd’hui, dans Romeria, elle continue d’explorer son passé et ses relations paternelles-filiales en filmant dans la Galice où avaient habité ses parents, morts du sida alors qu’elle n’avait que six ans. Poursuivant son registre autobiographique, mais toujours avec un réalisme fictionnel, elle raconte l’histoire de Marina (interprétée par Llúcia Garcia), une adolescente orpheline et adoptée par son oncle maternel, qui se rend à Vigo pour rencontrer son oncle paternel et le reste de sa famille, profitant du fait qu’elle doit obtenir un document d’état civil pour ses études supérieures. Au cours de ce voyage, guidée par le journal intime de sa mère, elle découvrira tous les tabous qui entourent la consommation de drogue et l’ère du sida.
De son côté, Laxe, déjà entré au Palais des Festivals en 2019 avec Viendra le feu – en l’occurrence situé en Galice même – dans la section parallèle Un certain regard, retourne dans son Maroc bien-aimé pour une aventure à l’issue incertaine. Dans les montagnes du sud, un père (Sergi López) et son fils (Bruno Núñez) se joignent aux participants d’une rave party pour tenter de retrouver la fille aînée, disparue des mois plus tôt lors de l’un de ces macro-festivals. La lumière du désert les reflètera comme un miroir d’eux-mêmes dans cette autre enquête filiale, produite par El Deseo des frères Almodóvar bouclant ainsi la boucle de 2009.
Des américains aux iraniens

En passant rapidement en revue les vingt autres films de la compétition officielle, ce ne sont pas moins de cinq états-uniens qui se distinguent dans cette édition. Wes Anderson revient avec The Phoenician Scheme et une pléthore d’acteurs connus emmenés par Benicio del Toro ; Richard Linklater reproduit le godardien À bout de souffle dans Nouvelle Vague ; Ari Aster présente Eddington avec Joachim Phoenix, Pedro Pascal et Emma Stone ; la minimaliste Kelly Reichardt reçoit Josh O’Connor pour The Mastermind ; et le Sud-Africain Oliver Hermanus parcourt lui aussi le sol nord-américain pour The History of Sound avec O’Connor lui-même et Paul Mescal.
La participation française se limite cette fois à trois longs métrages. La lauréate de la Palme d’or 2021, Julia Ducournau, poursuit son travail sur les adolescents agités avec Alpha ; le vétéran Dominik Moll présente un autre polar dans Dossier 371 avec Léa Drucker ; et Hafsia Herzi, une actrice qui se relève souvent derrière la caméra, adapte le roman queer de Fatima Daas sur la banlieue, La Petite dernière.
En Europe, les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, deux fois lauréats de la Palme d’or, poursuivent leur veine sociale avec Jeunes mères ; la réalisatrice britannique Lynne Ramsay situe Die, my love, avec Jennifer Lawrence et Robert Pattinson, dans un cadre rural français ; le réalisateur norvégien Joachim Trier revient avec Renate Reinsve, lauréate de Cannes, pour Sentimental Value ; le réalisateur italien Mario Martone fait appel à Valeria Golino pour le biopic consacré à Goliarda Sapienza Fuori ; l’Allemande Mascha Schilinski, que certains considèrent comme la favorite de cette année, arrive avec son deuxième film Sound of Falling et quatre filles de quatre générations et époques différentes ; et l’Ukrainien Sergei Loznitsa évoque les purges staliniennes dans Two Prosecutors, qui fait évidemment écho au poutinisme d’aujourd’hui. La guerre en Ukraine est toujours présente d’une manière ou d’une autre sur les écrans de Cannes, tout comme la guerre à Gaza.

Deux films iraniens ont été sélectionnés. D’un côté, le déjà habituel Jafar Panahi, qui continue de tourner dans son pays malgré l’interdiction du régime, présente It Was Just an Accident. D’autre côté, le jeune Saeed Roustaee présente Woman and Child, non sans controverse, puisque cette fois toutes les femmes de son film portent le voile. Après son précédent film à Cannes, Leila et ses frères, il a été condamné à la prison et interdit de tournage, bien que la peine n’a pas été appliquée, tandis que l’actrice principale, Taraneh Alidoostoi, a passé trois semaines en prison pour avoir manifesté en soutien au mouvement Femme, Vie et Liberté. Tout aussi critique envers le régime égyptien, Tarik Saleh, né et vivant en Suède, présente cette fois le film Eagles of the Republic, avec son acteur fétiche, Fares Fares, et l’actrice française Lyna Khoudry.
De l’Extrême-Orient, il y a la Japonaise Chie Hayakawa, qui s’est faite connaître avec la dystopie Plan 75 et qui porte désormais le portrait d’une fille sensible d’onze ans dans Renoir, tandis que le Chinois Bi Gan, peu prolifique, est entré en sélection en dernier avec Ressurection, même si à chaque fois qu’il présente un film il nous hypnotise. Et enfin, le Brésilien Kleber Mendonça Filho revient à la compétition avec The Secret Agent, une autre histoire qui se déroule dans sa ville natale de Recife.
Tom Cruise en mission parmi les films d’auteur
Dans la section Un certain regard, il y a vingt films, dont la moitié sont des premiers films, parmi lesquels des actrices Scarlett Johansson (Eleanor The Great) et Kristen Stewart (The Chronology of Water). Hors compétition, Mission Impossible : The Final Reckoning, réalisé par Christopher McQuarrie et interprété, sans surprise, par Tom Cruise, sera présenté juste avant sa sortie en salles dans le monde entier.
Parmi les autres présentations hors compétition, ou Cannes Première et Séances de minuit, figurent les dernières œuvres de Spike Lee (Highest 2 Lowest), Ethan Coen (Honey Don’t !), Kirill Serebrennikov (La disparition de Josef Mengele), Cédric Klapisch (La Venue de l’avenir), Rebecca Zlotowski (Vie privée), Fatih Akin (Amrun), Sebastián Lelio (La Ola), Lav Diaz (Magalhães), Hlynur Pálmason (L’Amour qui nous reste), Raoul Peck (Orwell : 2+2=5) et Andrew Dominik (Bono : Stories of Surrender).
De Rodrigo Sorogoyen à Juliette Binoche

Dans la Semaine de la critique, pour les premiers et deuxièmes films, il y a le Madrilène Guillermo Galoe avec Ciudad sin sueño (Ville sans rêve), qui transforme ce qui était un court métrage en son premier long métrage sur un garçon gitan dans le bidonville de Cañada Real, le plus grand d’Europe. Dans une compétition dont le président du jury est Rodrigo Sorogoyen, également de Madrid, six autres films sont en jeu, ainsi que quatre films hors compétition.
La Quinzaine des cinéastes propose 19 films, dont sept premiers films, avec un mélange d’inconnus et de noms confirmés comme l’Allemand Christian Petzold (Miroirs n°3), l’Israélien Nadav Lapid (Yes) et, en ouverture, le Français Robin Campillo qui présente Enzo comme un film de Laurent Cantet, parce que ce dernier l’avait préparé avant sa mort en avril dernier. D’autre côté, l’invité d’honneur à qui est remis la Carrosse d’or est le cinéaste américain Todd Haynes. La Quinzaine présente également le moyen métrage +10K, de la Murcienne Gala Herdández López, qui clôt sa trilogie sur l’impact du capitalisme sur les nouvelles technologies, avec le Catalan Pol Gascó Robles.
Le festival s’est ouvert le mardi 12 avec le premier long métrage de la réalisatrice française Amélie Bonnin, Partir un jour, avec la chanteuse Juliette Armanet. Et avec une cérémonie au cours de laquelle Leonardo DiCaprio a remis une Palme d’honneur à Robert de Niro, qui a vu Martin Scorsese remporter la Palme d’honneur en 1976 pour Taxi Driver, dans lequel il jouait le rôle principal. Alors que Quentin Tarantino prononçait le paroles d’ouverture. Le tout sous le regard de l’actrice Juliette Binoche, qui préside cette année un jury de huit membres dont quatre cinéastes (Hong Sangre-Soo, Payal Kapadia, Carlos Reygadas et Dieudo Hamadi).
Fatima Hassouma, tuée par des bombes à Gaza

Mais dans la section la plus éloignée du Palais des Festivals, l’ACID (Association Indépendante du Film pour sa Diffusion), parmi les neuf films, il y en a un qui revêt une importance particulière. Il s’agit de Put Your Soul on Your hand and Walk, de l’Iranienne résidant en France Namir Abdel Messeh, qui est un documentaire sur l’histoire de la photojournaliste palestinienne Fatima Hassouma, 25 ans, réalisée pendant 200 jours à travers des écrans interposés sous les bombardements israéliens à Gaza et décédée le 16 avril avec dix autres personnes proches d’elle lorsqu’une de ces bombes a frappé son immeuble. La réalisatrice Abdel Messeh l’avait enregistré une dernière fois la veille pour se féliciter de cette sélection. Il n’existe pas de témoignage ni de dénonciation plus fort d’un bombardicide que le gouvernement israélien continue de perpétrer en toute impunité. Plus de 300 personnalités du cinéma du monde entier ont signé le manifeste le jour de l’ouverture. À Cannes, l’horreur de Gaza ne peut pas continuer en silence.
EN COMPÉTITION
Jafar Panahi (Iran), Yek tasadef sadeh (It Was Just an Accident)
Wes Anderson (EEUU), The Phoenician Scheme
Joachim Trier (Norvège), Affeksjonsverdi (Sentimental Value)
Carla Simón (Espagne), Romeria
Mascha Schilinski (Allemagne), In die Sonne schauen (Sound of Falling)
Tarik Saleh (Suède/Egypte), Eagles of the Republic
Kelly Reichardt (EEUU), The Mastermind
Dominik Moll (France), Dossier 137
Kleber Mendonça Filho (Brésil), O a gente secreto (The Secret Agent)
Hafsia Herzi (France), La Petite dernière
Mario Martone (Italie), Fuori
Ari Aster (EEUU), Eddington
Sergei Loznitsa (Ukraine), Zwei Staatsanwälte (Two Prosecutors)
Richard Linklater (EEUU), Nouvelle vague
Óliver Laxe (Espagne), Sirât
Oliver Hermanus (Afrique du Sud/EEUU), The History of Sound
Chie Hayakawa (Japon), Renoir
Julia Ducournau (France), Alpha
Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique), Jeunes mères
Lynne Ramsay (Royaume Uni), Die, my love
Saeed Roustaee (Iran), Woman and Child
Bi Gan (Chine), Ressurection
JURY DE LA COMPÉTITION
Juliette Binoche (présidente/actrice/France) ; Halle Berry (actrice/EEUU) ; Payal Kapadia (réalisatrice/Inde) ; Alba Rohrwacher (actrice/Italie) ; Leïla Slimani (écrivaine/France-Maroc) ; Dieudo Hamadi (réalisateur/RD Congo) ; Hong Sang-Soo (réalisateur/Corée du Sud) ; Carlos Reygadas (réalisateur/Mexique) ; Jeremy Strong (acteur/EEUU)
PALME D’OR D’HONEUR
À l’acteur Robert de Niro (New York, EEUU, 1943)
UN CERTAIN REGARD
Diego Céspedes (Chili), La misteriosa mirada del flamenco (Le Mystérieux regard du flamant) (1er film)
Hubert Charuel (France), Météors
Kristen Stewart (EEUU), The Chronology of Water (1er film)
Akinola Davis Jr. (Royaume Uni/Nigéria), My Father’s Shadow (1er film)
Stéphane Demoustier (France), L’Inconnu de la grande arche
Harris Dickinson (Royaume Uni), Urchin (1er film)
Neeraj Ghaywan (Inde), Homebound
Kei Ishikawa (Japon), A Pale Wiew of Hills
Zuzana Kirchnerova-Spidlova (République Chèque), Karavan (1er film)
Scarlett Johansson (EEUU), Eleanor The Great (1er film)
Harry Lighton (Royaume Uni), Pillion (1er film)
Morad Mostafa (Egypte), Aisha Can’t Fly Away Anymore (1er film)
Arab et Tarzan Nasser (France/Palestine), Once Upon A Time in Gaza
Charlie Polinger (EEUU), The Plague (1er film)
Francesco Sossai (Italie), Le Città di pianura (Les Villes de la plaine)
Erige Sehiri (Tunisie), Promis le ciel
Alessio Rigo de Righ et Matteo Zoppis (Italie), Testa o croce? (Pile ou face?)
Anna Cazenave Cambet (France), Love Me Tender
Simón Mesa Soto (Colombie), Un poeta (Un poète)
Pedro Pinho (Portugal), O riso e a faca (Le Rire et le couteau)
JURY UN CERTAIN REGARD
Molly Manning Walker (présidente/réalisatrice/Royaume Uni) ; Louise Courvoisier (réalisatrice/France) ; Vanja Kaludjercic (directrice Festival de Rotterdam/Croatie) ; Roberto Minervini (réalisateur/Italie) ; Nahuel Pérez Biscayart (acteur/Argentine-France)
HORS COMPÉTITION
Amélie Bonnin (France), Partir un jour (film d’ouverture; 1er film)
Cédric Klapisch (France), La Venue de l’avenir
Christopher McQuarrie (EEUU), Mission Impossible : The Final Reckoning
Thierry Klifa (France), La Femme la plus riche du monde
Rebecca Zlotowski (France), Vie privée
Spike Lee (EEUU), Highest 2 Lowest
Martin Bourboulon (France), 13 jours, 13 nuits
CANNES PREMIÈRE
Fatih Akin (Allemagne), Amrun
Michael Angelo Covino (EEUU), Splitsville
Alex Lutz (France), Connemara
Kirill Serebrennikov (Russie/Allemagne), Das Verschwinden des Josef Mengele (La Disparition de Josef Mengele)
Raoul Peck (Haïti/France), Orwell: 2+2=5 (documentaire)
Sebastián Lelio (Chili), La Ola
Lav Diaz (Philippines), Magalhães (Magallanes)
Kōji Fukada (Japon), Love On Trial
Hlynur Pálmason (Islande), Ástin Sem Eftir Er (Ce qui nous reste de l’amour)
Lise Akoka et Romane Gueret (France), Ma Frère
SÉANCES DE MINUIT
Mak Juno (Hong Kong), Sons of the Neon Night
Yann Gozlan (France), Dalloway
Ethan Coen (EEUU), Honey Don’t!
Vincent Maël Cardona (France), Le Roi soleil
Genki Kawamura (Japon), Exit 8
SÉANCES SPÉCIALES
Andrew Dominik (Nouvelle Zélande), Bono: Stories of Surrender (documentaire)
Romane Bohringer (France), Dites-lui que je l’aime
Sylvain Chomet (France), Marcel et Monsieur Pagnol (animation)
Joséphine Japy (France), Qui brille au combat (1er film)
Or Sinai (Israel), Mama (1er film)
Maïlys Vallade et Liane-Cho Han (France), Amélie et la métaphysique des tubes (animation ; 1er film)
Ugo Bienvenu (France), Arco (animation ; 1er film)
Pierre Richard (France), L’Homme qui a vu l’ours qui a vu l’homme (hommage à Pierre Richard)
Eugene Jarecki (Allemagne), The Six Billion Dollar Man (documentaire)
JURY CÁMERA D’OR (premier film, toutes sections confondues à l’intérieur et à l’extérieur du Palais des festivals)
Alice Rohrwacher (présidente/réalisatrice/Italie)
PROGRAMMATIONS EXTERNES AU PALAIS DES FESTIVALS
QUINZAINE DE CINÉASTES
Laurent Cantet et Robin Campillo (France), Enzo (film d’ouverture)
Valéry Carnoy (Belgique), La Danse des renards (1er film)
Félix Dufour-Laperrière (Canada/France), La Mort n’existe pas (animation)
Louise Hémon (France), L’Engloutie (1er film)
Lee Sang-il (Japon), Kokuho
Lloyd Lee Choi (Canada/EEUU), Lucky Lu (1er film)
Alina Gorlova, Yelizaveta Smith et Simon Mozgovyi (Ukraine), Militantropos (documentaire)
Jinghao Zhou (Chine), Girl on Edge (1er film)
Anthony Cordier (France), Classe moyenne
Christian Petzold (Allemagne), Miroirs n°3
Prïncia Car (France), Les Filles désir (1er film)
Sean Byrne (Australie), Dangerous Animals
Anne Émond (Canada), Amour apocalypse
Hasan Hadi (Irak), The President’s Cake (1er film)
Thomas Ngijoll (France), Indomptables
Yuiga Danzuka (Japon), Brand New Landscape
Julia Kowalski (France), Que ma volonté soit faite
Nadav Lapid (Israel), Yes
Eva Victor (EEUU), Sorry, Baby (film de clôture ; 1er film)
Carrosse d’or à une carrière à Todd Haynes
SEMAINE DE LA CRITIQUE
Guillermo Galoe (Espagne), Ciudad sin sueño (Ville sans rêve) (1er film)
Déni Oumar Pitsaev (France), Imago
Alexe Poukine (Belgique), Kika
Shih-Ching Tsou (Taiwan), Left-Handed Girl
Pauline Loquès (France), Nino (1er film)
Ratchapoom Boonbunchachoke (Thaïlande), Pee Chai Dai Ka (A Useful Ghost) (1er film)
Sven Bresser (Pays Bas), Rietland (Reedland) (1er film)
Rodrigo Sorogoyen (président du jury/réalisateur/Espagne) ; Jihane Bougrine (journaliste/Maroc) ; Josée Deshaies (directrice de photographie/France-Canada) ; Yulia Evina Bhara (productrice/Indonésie) ; Daniel Kaluuya (acteur/Royaume Uni)
Séances spéciales
Laura Wandel (Belgique), L’Intérêt d’Adam (film d’ouverture)
Martin Jauvat (France), Baise-en-ville
Alice Douard (France), Des preuves d’amour (1er film)
Momoko Seto (France), Planètes (film de clôture ; animation ; 1er film)
L’ACID (Association de cinema indépendant pour sa diffusion)
Sophie Letourneur (France), L’Aventura
Aurélien Vernhes-Lermusiaux (France), La Couleuvre noire
Lucio Castro (Argentine/EEUU), Drunken Noodles
Pedro Cabeleira (Portugal), Entroncamento
Anton Balekdjian, Léo Couture et Mattéo Eustachon (France), Laurent dans le vent
Lauri-Matti Parppei (Finlande), A Light That Never Goes Out
Sylvain George (France), Nuit obscure – Ain’t I a Child ? (documentaire)
Sepideh Farsi (Iran/France/Palestine), Put Your Soul on Your hand and Walk (documentaire)
Namir Abdel Messeh (France/Egypte), La Vie après Siham (documentaire)
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